jeudi 11 décembre 2014

L'hyperphagie: la culpabilité... bien ou pas?

Malgré que je sois moins active sur ce blog, je continue de recevoir des messages et des témoignages. Et à chaque fois c'est un réel honneur que d'avoir votre confiance! Je me sens privilégiée et j'en suis très heureuse!
 
Si chacune a son histoire, ses luttes et ses victoires, toutes ont un point en commun: la culpabilité. Et je me joins à elles! En répondant à Anne dernièrement, je réalisais d'ailleurs à quel point la culpabilité est typiquement féminine. Ne trouvez-vous pas? Et encore plus choquant: la culpabilité est souvent héréditaire! On apprend de nos mères à se trouver grosse...  on apprend d'elles à minimiser nos portions... à couper telle ou telle catégorie d'aliments...
 
Mais à quoi sert donc la culpabilité? À nous faire regretter ce morceau de gâteau qui pourtant était si bon? À nous faire sentir faible, sans volonté? Ben voyons nous! Avons-nous réellement besoin de se méchant sentiment??? Je crois que oui...
 
Je crois que la culpabilité peut avoir un rôle important à jouer, en autant qu'elle vienne à nous avec sa sœur, Mme Indulgence. Se sentir coupable, ça permet au minimum de réfléchir à nos actions, à prendre un temps de réflexion, voire même d'introspection. Quelqu'un qui aurait un comportement qui puisse être destructeur (par exemple: un diabétique qui mangerait des sucreries) aurait raison de se sentir coupable... Mais quelqu'un en santé, à un poids relativement santé, qui se permet un morceau de gâteau un soir de temps à autres n'a aucune raison de se sentir coupable!
 
Vous comprenez la nuance? Une sucrerie de temps à autre ne fait aucun mal et peut même faire beaucoup de bien! Donc je ne crois pas que la culpabilité soit approprié. S'il s'agit d'un comportement qui soit trop fréquent et nuisible à la santé et à l'équilibre de vie, là je crois que la culpabilité peut être saine et permettre une réflexion sur le mode de vie... Mais tout est toujours une question de choix, il faut le respecter!
 
Finalement, comme je le dis toujours, tout est une question d'équilibre!
 
N'oubliez pas que je suis là pour vous! Vous pouvez me rejoindre par courriel à domoniquegendron@hotmail.com (le domo... c'est normal).
 
 

1 commentaire:

  1. Je ne vois pas le rapport avec l'hyperphagie qui est justement l'incapacité de manger de manière raisonnée mais de manière compulsive une quantité énorme d'aliments peut importe lesquels. Dans tous les cas en crise hyperphagique je doute que le gâteau au chocolat fasse du bien, même la première bouchée... pour moi ca n'a jamais eu de bon, non pas à cause de la culpabilité, ça ça vient après, mais quand on est en crise on est dans l'émotion et non dans le moment présent. Perso maintenant je ne me sens jamais coupable si je prend des sucreries ou du gâteau, parce que quand j'en prends c'Est par envie de le savourer et non de le gober machinalement. Vous savez le mental est très fort, faut pas le sous estimer , c'est possible de se contrôler. De la même manière que s’entraîner régulièrement est difficile mais procure le plus grand bien, bien s'alimenter fait pareil. Suffit de jamais abandonner. Manger un peu plus une fois c'est pas abandonner , ça l'Est si ça se répète plusieurs fois dans la même semaine.

    L'hyperphagie m'a perturbé le système digestif, j'ai une alimentation maintenant saine et le moindre petit excès d'aliment gras, sucré me rend malade. Je vous dirai que ca me fait prendre conscience des saveurs, des textures car je dois tout prendre en plus petite portion.

    Dans tous les cas il y a d'autres moyens de gerer ses émotions que les comportements addictifs. Prenez soin de vous!

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