mercredi 21 décembre 2011

Le brownie qui n'était pas bon...

Wow, mon dernier message remonte à près d'un mois! Eh que le temps passe vite! Je n'ai pas vu l'automne passer et voilà que la période des Fêtes est à nos portes!

Vous avez des projets pour les Fêtes? Vous comptez en profiter j'espère! Le contrôle de sa vie ne se fait pas sans plaisirs! À vouloir trop bien faire il arrive qu'on se tire dans le pied. Je ne dis pas de manger du gâteau tous les jours mais comment et pourquoi refuser un bon morceau de bûche le soir de Noël?

Je vous encourage à redécouvrir le plaisir de manger pendant les Fêtes. Parfois on se prive trop, ou alors on manque de temps... Pour ma part j'ai remarqué que je mange moins (je me gave moins) depuis que je savoure! J'utilise mes 5 sens pour savourer pleinement. Pour vous expliquer, je vais vous parler du brownie que j'ai mangé au travail dernièrement. C'était pour accompagner mon café de l'après-midi, alors que j'avais besoin d'un petit remontant.

  • la vue; je voyais que le brownie était d'un brun foncé, fort en cacao, gourmand, garni d'un épais glaçage et visiblement frais.
  • l'odeur; difficile à percevoir sous l'emballage, je dois l'admettre... mais le brownie était fait maison et l'emballage non-commercial. J'ai donc réussi à sentir l'enivrante odeur de cacao!
  • l'ouïe; ok là vous m'avez... pour d'autres aliments ça pourrait s'appliquer mais un brownie c'est assez silencieux!
  • le toucher; dès que j'ai pris le dessert dans ma main -et malgré le cellophane- j'ai senti combien il était moelleux! Il était presque délicat! Et le toucher concerne aussi la texture sur la langue, fidèle à ce que j'avais senti dans ma main. Le gâteau était moelleux et fondait en bouche... particulièrement le glaçage!
  • le goût; première bouchée qui fut rapide, trop. Je m'étais préparée à le manger, je devinais quasiment son goût avant même d'y avoir mis les dents! Je le regardais, le sentais, le touchais... et dans ma tête il était bon. Puis j'ai pris le temps de bien goûter, de tenter d'en décortiquer la saveur. Quelle déception! Ça a été comme un coït interrompu! Il s'est avéré que le brownie, malgré qu'il fut bon, ne l'était pas autant que je l'avais espéré...

Ça vous est déjà arrivé? Il me semble que c'est le genre de situation qui s'applique même aux personnes: on les voit agir, on les sent, on les écoute parler, on s'imagine qu'on sera séduit puis non!

Ce qui m'a frappé est que l'ancienne Dominique n'aurait pas pris le temps de goûter. Elle se serait machinalement convaincu que c'était bon puisque les conditions étaient gagnantes! Et je l'aurais tout mangé. Dans le meilleur des cas j'aurais eu un petit doute après l'avoir mangé, je me serais interrogée sur l'arrière-goût... Mais c'est presque certain que j'en aurais voulu un autre l'après-midi d'après, et le suivant...

Vous savez ce qu'a fait la nouvelle Dominique? Elle a jeté le restant de son brownie! Je n'aime pas gaspiller la nourriture mais bon, pardonnez-moi cette vulgarité mais que je le mange ou que je le jette, dans quelques heures il sera sensiblement au même endroit... Cette idée me revient toujours lorsque pour différentes raisons je ne termine pas mon plat!

En prenant mon temps j'ai évité d'adopter une nouvelle habitude (en voulant un autre brownie les après-midi suivants), je n'ai pas senti de frustration parce que je ne me suis pas privée, et par ma réaction je me suis sentie forte, intelligente et gagnante!

Je vous souhaite un très joyeux Noël et un magnifique temps des Fêtes. Profitez en pour vivre à fond, bien manger, bien boire, sentir le vent sur votre visage, rire aux éclats sans vous demander s'il y a quelque chose entre vos dents, etc...

Faites que votre vie soit belle! Ainsi vous pourrez même contribuer à embellir la vie es autres!

À bientôt,

Dominique, domoniquegendron@hotmail.com

2 commentaires:

  1. Je te comprends je fais partie d'une famille ou on devait absolument finir notre assiette pour avoir du dessert ou alors si on ne la finissait pas on remangeait le même plat a tous les repas jusqu'à ce qu'il soit fini... avec comme argument " les pauvres eux yen ont pas de bouffe comme ca"... alors avec le temps pour pas avoir a manger le maudit paté chinois au déjeuner... ben on finit l'assiette... et là ben vu qu'on a tout fini la mere pense qu'on avait encore faim alors la fois suivante bonjour l'augmentation des portions...
    Se sortir de ce cycle est extrèmement difficile pour moi... jeter de la nourriture ça me fait presque pleurer... le gaspillage... j'ai horreur de ça... alors ben je ne vais pas au restaurant, je mange chez moi ou chez des amis, ou je peux controler les portions qui sont mises dans mon assiette... le restant ira dans les lunchs ou le congelateur!
    Quoique aux restaurants il est possible maintenant de ramener le reste aussi, si c'est mangeable réchauffé biensur... on ramene pas une poutine comme j'ai déjà vu du monde faire... ish deja nature c'est moyen alors réchauffé :S

    Bon ca suffit tu vas être harcelée de messages qui vont te dire que j'ai commenté tes articles :D je suis en feu

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    1. Oh ouf... Je comprends les parents qui voulaient éviter le gaspillage et exigeaient de finir les assiettes, mais quel gâchis ensuite sur la relation que ces enfants entretiennent avec la nourriture en grandissant...

      Je n'ai pas eu des parents qui faisaient ça, mais j'ai quand même parfois ce réflexe de ne pas vouloir jeter de nourriture... Alors je me dis (et là je serai crue et vulgaire... désolée!) que le jeter maintenant ou l'évacuer normalement dans quelques heures... ça revient au même! Hahahahahahaha!!!

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