mercredi 12 octobre 2011

Notre propension à l'auto-sabotage!

Avant de continuer avec la vérité sur mes débuts, j'avais envie de parler d'auto-sabotage. Parce qu'on peut bien blâmer qui on veut, c'est nous qui sommes responsables de nos vies!

Lorsque je parle d'auto-sabotage, je parle de ces petites pensées qui nous envahissent à tout moment, particulièrement lorsque nous sommes plus vulnérables, plus fatiguées, tristes... Le premier pas consiste à prendre conscience de ce qui déclenchent ces pensées. Puis les combattre par une ou des pensées plus fortes, plus logiques et plus constructives.

J'ai ici quelques exemples pour vous guider, je vous invite à commenter (c'est maintenant possible!) et j'ajouterai moi-même des commentaires et des exemples.

"Je peux bien manger cette poutine, je l'ai mérité!"
Qu'on se le dise, une poutine c'est bon mais n'apporte rien de bien. Aucune vitamine, que du gras, du sel... Tout calculé, manger une poutine relève plus de la punition que de la récompense! Dans une vie équilibrée, il est normal de se récompenser. Après tout, il ne faut pas être plus catholique que le pape! Mais entre vous et moi, se récompenser plusieurs fois par semaine?... Dans le cas d'une récompense bien méritée, si vous tenez à manger dirigez vous vers quelque chose qui ne punira pas votre corps: un fruit de mer plus dispendieux, un chocolat noir délicat, des sushis, un verre de vin... Vous comprenez le principe? Puis éventuellement, travaillez sur ce besoin de vous récompenser par la nourriture. Cherchez des façons de vous récompenser autrement; massage, visite chez le coiffeur, nouveau vernis à ongles, un livre, etc...

"Ce n'est pas un peu de chips qui fera une différence!"
Euh... oui! J'ai déjà pensé de cette façon, jusqu'à manger des chips tous les jours... Puis j'ai réalisé que ces misérables petites croustilles, additionnées les unes aux autres, pouvaient m'avoir fait prendre 1 ou 2 tailles de vêtements en quelques mois. La comparaison vous paraîtra peut-être boiteuse mais ça me fait penser à une inspirante citation de mère Teresa: "notre action n'est peut-être qu'une goutte d'eau dans l'océan mais si elle n'était pas là, elle manquerait à l'océan." L'idée est que c'est ensemble qu'on est fort. Même chose pour les écarts! Et pensez à ce que ça vous fera psychologiquement d'avoir dévié de votre objectif...

Après quelques mois d'alimentation saine, je pense aussi aux effets d'aliments trop gras, trop salés ou trop sucrés. Je réalise combien je me sens lourde, mon coeur qui bat plus fort, ma tension artérielle qui s'élève, manque d'énergie... J'ai parlé de ça dans un message précédent, combien m'aide le conditionnement négatif. Me répéter combien je me sens après avoir mangé des trucs mauvais pour moi m'enlève le goût de mal manger! Et puisque j'aime faire du sport, c'est facile de réalise qu'on court ou nage moins bien quand on tente de digérer autant de gras, et même plusieurs heures après!

D'autres idées? N'hésitez pas à commenter! Les commentaires devraient maintenant être ouverts à tous. Et vous pouvez communiquer avec moi au domoniquegendron@hotmail.com (tel quel, le domoni... réfère à une vieille blague).

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