À force de réflexions, je dois admettre que la santé ne me motivait pas au début... Je veux être honnête avec vous qui prenez le temps de me lire: j'ai souffert longtemps de comportements auto-destructeurs. Je croyais réellement et profondément que la santé était un cadeau précieux mais je n'arrivais pas à vivre en fonction de mes valeurs. C'est là où je suis allée chercher de l'aide (j'en ai parlé dans un précédent message).
Dans mon coeur, j'aspirais à une vie saine, active et heureuse. Mais si je regardais trop loin en avant, j'avais le vertige! J'étais si loin de la vie que je voulais! Alors j'y suis allée petit à petit. J'y suis allée un jour à la fois, un repas à la fois, une collation à la fois.
Ma première action fut de m'inscrire au défi 5/30 et je vous le conseille fortement: www.defisante530.com Le défi est simple, il suffit de manger au moins 5 portions de fruits et légumes pour au moins 5 jours dans la semaine. Il faut aussi faire 30 minutes d'activité physique au moins 5 jours par semaine. J'adore le concept! C'est exactement l'idée que je prône: une vie équilibrée et saine. Alors je continuais à manger des chips mais je mangeais d'abord mes 5 portions de fruits et légumes. Lorsque je "tombais" dans mon sac de chips, j'en mangeais moins car j'étais rapidement rassasiée par mes bons légumes! J'ai aussi commencé à marcher le soir pour rentrer à la maison. Je ne le faisais pas tous les jours mais quelques fois par semaine.
Je vous partage ici un autre secret... Je me suis rappelé mes cours de psychologie au cégep. On se comprend: je parle de psychologie de base! Je me suis souvenue du renforcement positif (approche behavioriste): viser à augmenter la probabilité d'apparition du comportement. En gros, c'était l'expérience où le rat recevait de la nourriture en appuyant sur un levier précis. J'ai pensé mener l'expérience sur moi: je portais très attention à mon confort après mes repas. J'étais devenue habituée à manger trop, trop gras et trop sucré. Lorsque j'ai commencé à manger 1-2 portions de légumes en accompagnement de mes repas, je mangeais moins lourd (mon estomac contenant des légumes, il restait moins de place pour des chips). Dorénavant après mes repas je prenais toujours le temps de réaliser combien je me sentais bien, combien je me sentais rassasiée et légère. Je voulais que mon cerveau enregistre le message et ça a fonctionné! Il m'est arrivé de manger du A&W à quelques occasions et je faisais le même exercice (mais cette fois en renforcement négatif): je prenais le temps de réaliser combien je me sentais mal, lourde...
Intelligent mon idée, non? Je ne sais pas ce qu'en penserait ma psy (je lui ferai lire et je crois qu'elle aimera) mais le résultat est là!
Dans la même ligne de pensée, j'ai commencé à porter attention à mon confort pendant que je mangeais. Je savourais d'avantage chaque bouchée, je mangeais plus lentement (manger des légumes c'est bien plus long que manger des frites...) et je m'arrêtais lorsque je me sentais pleine. J'ai réalisé que je mangeais moins, mais je mangeais à ma faim puisque je m'arrêtais lorsque je n'avais plus faim!
Et toujours dans cette idée de lenteur et de réflexion, je me suis mise à prendre le temps de bien goûter ce que je mangeais plutôt que de manger par automatisme. J'ai réalisé que les carottes nantaises sont meilleures que les bébés carottes! J'ai réalisé certaines subtilités dans les yogourt! Et j'ai réalisé qu'un beigne c'est pas mal moins bon que j'le pensais... Faites-le test, goûter un beigne lentement et vous allez découvrir que finalement, à part le crémage ben ça goûte pas mal le chimique!
(à suivre...)
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